segunda-feira, 3 de abril de 2023

L'Empire Chinois

"(...) Il fallait donc faire, de nouveau, la découverte de la Chine. Cette gloire appartient aux Portugais. Ces hardis navigateurs, s'étant élancés vers le sud, atteignirent le cap des Tempêtes, le doublèrent, et parvinrent aux Indes par une route qu'au cun navire n'avait jusque-là pratiquée. En 1517, le vice-roi de Goa expédia à Canton huit vaisseaux sous le commande ment de Fernand d'Andrade, qui reçut le titre d'ambassa deur. D'Andrade, d'un caractère doux et liant, sut gagner l'amitié du vice-roi de Canton, fit avec lui un traité de com merce avantageux, et commença ainsi à mettre la Chine en relation avec l'Europe. Plus tard les Portugais rendirent aux Chinois un service signalé en capturant un fameux pirate qui, depuis long temps, désolait les côtes. L'empereur, en reconnaissance de ce service, permit aux Portugais de s'établir sur une pres qu'île formée par quelques rochers stériles. Sur cet empla cement s'est élevée la ville de Macao, longtemps seul en trepôt du commerce des Européens avec le céleste empire.
Aujourd'hui Macao n'est guère plus qu'un souvenir; l'établissement anglais de Hong-kong lui a donné le coup mortel; il ne lui reste de son antique prospérité que de belles mai sons sans locataires, et, dans quelques années, peut-être, les navires européens, en passant devant la presqu'île où fut cette fière et riche colonie portugaise, ne verront plus qu'un rocher nu, désolé, tristement battu par les vagues, et où le pêcheur chinois viendra faire sécher ses noirs filets. Cependant les missionnaires aimeront encore à visiter ses ruines, car le nom de Macao sera toujours célèbre dans l'histoire de la propagation de la foi; c'est là que, durant plusieurs siècles, se sont formés, comme dans un cénacle, ces apôtres nombreux qui s'en allaient ensuite évangéliser la Chine, le Japon, la Tartarie, la Corée, la Cochinchine et le Tonquin. Pendant que les Portugais travaillaient à développer l'importance de leur colonie de Macao, saint François-Xavier prêchait au Japon, où les marchands chinois de Ning-po se rendaient annuellement avec leurs grandes jonques de commerce. C'est d'eux apparemment qu'il apprenait ces particu larités de la Chine qu'il écrivait en Europe sur la fin de sa vie. Ayant formé le projet de porter la foi dans ce vaste empire, il s'embarqua, et déjà il allait mettre le pied sur cette terre après laquelle il avait tant soupiré, lorsque la mort l'arrêta à Sancian, petite île peu éloignée des côtes de la Chine. Cependant d'autres hommes apostoliques recueilli rent sa pensée, et, héritiers de son zèle pour la gloire de Dieu, s'élancèrent sur la route qu'il leur avait indiquée. Le premier et le plus célèbre fut le P. Mathieu Ricci, qui entra en Chine vers la fin du xviª siècle. (...)" 
“L'empire Chinois faisant suite à l'ouvrage intitulé Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Thibet" (2 Volumes), da autoria do padre Evariste Régis Huc, publicado em Paris no ano de 1854. Os excertos são Vol. 1 - capítulo 4.
Évariste Régis Huc (1813-1860) foi um padre e missionário católico francês. Enviado para Macau em 1839 pela sua ordem (era lazarista) viveu no sul da China, Pequim e Heishui (actual Mongólia). Em 1844, com outro vicentino, Joseph Gabet, e um tibetano convertido ao cristianismo, o padre Huc partiu de Dolon Nor (actual Duolun, Mongólia Interior), 240 km a norte de Pequim, e chegou a Lhasa, no Tibete, em Janeiro de 1846. Embora os missionários tenham sido bem recebidos pelos tibetanos, os comissários imperiais chineses acabariam por os expulsar. Chegaram a Cantão, perto de Macau em Setembro de 1846. Huc regressaria à Europa em 1852.
Retrato do padre Huc num desenho de autor desconhecido

A sua obra "Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie, le Thibet et la Chine pendente les années 1844, 1845, et 1846", publicada em Paris no ano de 1850 teve múltiplas edições e é um dos raros testemunhos ocidentais sobre a Mongólia. O livro que abordo neste post é uma espécie de sequela do "Souvenirs". Viria ainda a publicar em 1857 o "Le Christianisme en Chine, en Tartarie et au Tibet".

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