"Du Tonkin au Havre - Chine - Japon - Iles Hawaii - Amérique" é um livro da autoria de Jean D'Albre, publicado em Paris em 1898.
Deste primeiro volume fazem parte as impressões de viagem por paragens tão diferentes como "Hong Kong, Canton, Macao, Japon, Iles Hawaii, Californie, San José, Los
Angelès, Lousiane, Nouvelle-Orléans, Washington. New York, Niagara".
Da página 81 à 96 está Macau. À chegada ao território, oriundo de Cantão, Jean refere que a "primeira impressão" com que fica é "encantadora" de uma cidade que se apresenta como que um anfiteatro. Destaca o branco das casas "com persianas (janelas) verdes e telhados vermelhos ao longo da Praia Grande e ainda os fortes e as igrejas nos pontos mais altos. A perspectiva de quem, como ele, chega de barco... é que Macau exala "um ar de alegria revigorante".
Vejamos então o texto original...
"C'est donc aprés avoir cinglé droit au Sud pendant six à sept heures qu'on commence à percevoir à droite du bateau la côte orientale de la petite presqu'ile ou s'élève la colonie portugaise de Macao. La premiére impression est charmante. toute la ville est lá devant nous qui s'élève en amphithéatre. Entre les tons bleus de la mer e du ciel, le soleil fait joyeusemment flambayers dans une admirable netteté de détail, les blanches façades des maisons aus contrevents verts et aus tuiles rouges comme les aimait Rousseau. Au sommet de la croupe, des forts et des églises découpent leurs silhouettes dans l'espace. Au bord de l'eau, courent sur une longueur de deux kilométres les coquettes habitations d'un quait tout neuf. Toute la scéne respire un air de vivifiante gatté. (...)"
Vejamos então o texto original...
"C'est donc aprés avoir cinglé droit au Sud pendant six à sept heures qu'on commence à percevoir à droite du bateau la côte orientale de la petite presqu'ile ou s'élève la colonie portugaise de Macao. La premiére impression est charmante. toute la ville est lá devant nous qui s'élève en amphithéatre. Entre les tons bleus de la mer e du ciel, le soleil fait joyeusemment flambayers dans une admirable netteté de détail, les blanches façades des maisons aus contrevents verts et aus tuiles rouges comme les aimait Rousseau. Au sommet de la croupe, des forts et des églises découpent leurs silhouettes dans l'espace. Au bord de l'eau, courent sur une longueur de deux kilométres les coquettes habitations d'un quait tout neuf. Toute la scéne respire un air de vivifiante gatté. (...)"
Jean D'Albrey fica hospedado no hotel "HingKee", "l'unique hotel de Macao (...) ansi nommé du nom de son proprietaire, un digne Chinois, est vaste et confortable, organisé sur le même pied que les hôtels de Hongkong. Journaus, salon, billards, piano, électricité, chambres bien tenues, lits irréprochables, bonne cuisine et prix modérés. Tout cela sans y être contraint par la concurrence. Cést vraiment méritoire."
Este turista do final do século XIX fica impressionado com a festa da Imaculada Conceição - "tout Macao à cette heure est à la cathédrale oú dés lors je me rends en hâte" - e dedica vários parágrafos a descrever não só a procissão como também os cultos da religião católica profundamente enraízados na sociedade macaense.
Visita ainda as ruínas de S. Paulo: "Il ne reste en bon état de consérvation (...); derriére ce portique, ce ne sont plus que décombres et fragments de murs noircis entremêlés de ronces. Le couvent qui était auprés de l'église a aussi disparu. Il faut contempler ces ruines le soir, au clair de lune, quand elles se profilent en noir sur le ciel sombre, en haute de leur monticule, et que l'obscurité les amplifie".
A visita a Macau não ficaria completa sem a passagem - obrigatória na época - pelo "Jardin de Camoens", recordando o autor a história do poeta maior das letras lusas e acrescentando a história da oferta de compra feita pela "mission française de Canton" mas que o governo de Macau recusou "et avec de raison", conclui.
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