quinta-feira, 19 de setembro de 2024

Uma "Vue de Macao" pouco ou nada plausível

L. Sevin-Desplaces assina o artigo "En Chine", publicado ao longo de várias edições da publicação francesa "Magasin d'éducation et de récréation - journal de toute la famille" no ano de 1864. A ilustração "Vue de Macao" parece pouco plausível já que nada tem a ver com as ilustrações da época sobre Macau. Será Hong Kong ou Cantão?
Excerto
Les récits du voyageur vénitien traduits en plusieurs langues étaient tellement sédui sants qu on les crut exagérés Ils ont été depuis amplement justifiés. Ce ne fut qu'après les découvertes de Vasco de Gama que les Portugais eurent les premiers des relations commerciales avec la Chine. En 1557 ils prirent diplomatiquement possession du territoire de Macao et y fondèrent la ville de ce nom. 
Macao bâtie en amphithéâtre sur une petite presqu'ile avec un quai de 2 kilomètres de longueur est accessible par deux baies malheureusement sans profondeur et trop ouvertes. La ville se compose de maisons petites et tristes qui bordent des rues étroites et  tortueuses au pavé caillouteux. Le voisinage de Hong Kong beaucoup mieux située lui a toujours nui. Il ya pourtant à Macao 60,000 Chinois 4,000 Portugais macaïstes descendants des premiers colons et 1,000 Portugais européens dont la moitié forme la garnison.
On montre à Macao le jardin de Camoëns sur l'emplacement duquel séjourna le poète alors qu'il remplissait dans la colonie les fonctions de curateur aux successions vacantes vers 1559 Camoëns y resta dix huit mois et y composa une partie de ses Lusiades.
C'est à son retour en Europe de Macao à Goa qu il fit naufrage et perdit tous ses biens sauf le manuscrit de son poème. Sur l'emplacement de sa maison s'élève aujourd hui l'arsenal militaire entouré de superbes jardins. On y montre l'Observatoire de Camoëns, espèce de guérite de pierre à coupole où le poète se livrait dit on à des études astronomiques*. 
Ajoutons que depuis 1848 les Portugais ne payent plus à l empereur de Chine les cinq cents taëls de loyer qu ils étaient assujettis de verser pour l'occupation du territoire de Macao. Un siècle plus tard les Hollandais entrent en concurrence avec les Portugais. En 1622 ils s'emparent de l'archipel des Pong Rou dans le canal de Formose, grande île avec laquelle les Chinois avaient pris contact en 1403 et fondent un établissement militaire et commercial à Taï Ouan Fou, aujourd hui en ruine.
Ils en furent expulsés en 1661. Puis vint l'Angleterre qui dès qu'elle fut maîtresse de l'Inde introduisit son opium en Chine. En 1798 la Compagnie des Indes y importait déjà 4,170 caisses d'opium d'une valeur de 4,327,850 francs. En 1833 dernière année du privilège commercial qu'elle avait obtenu elle en importait 10,864 caisses d'une valeur de 30,883,905 francs. On voit que le trafic était fructueux. Pourtant les empereurs chinois avaient été avisés des désordres graves qui résultaient pour leurs sujets de la consommation de ce poison Ils en proscrivirent l'emploi et en 1839 l'empereur Tao Kouang prit des mesures contre les négociants anglais ven deurs d'opium.
Les tribunaux chinois de Hong Kong firent un procès à ceux établis dans cette localité foyer principal du commerce étranger. Ils exigèrent que tout le stock d opium en maga sins leur fût livré pour être détruit. Mais le gouvernement anglais protesta par la menace d'une déclaration de guerre et demanda en manière de réparation le droit formel de vendre son opium trente millions d'indemnité et la cession de l'îlot de Hong Kong. Cette cession eut lieu le 20 janvier 1841.  (...)"
* confusão com o ponto de observações astronómicas criado na propriedade onde ficava a Casa Garden no final do século 19 pela expedição francesa de La Pérouse.

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