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quinta-feira, 1 de setembro de 2022

Sud de la Chine: Hong kong, Canton, Macao, le Si-kiang

"Sud de la Chine. Hong kong, Canton, Macao, le Si-kiang" é um livro de apenas 39 páginas da autoria de Claudius Madrolle (1870-1949) publicado em 1904 pelo Comité de l'Asie française. Faz parte de uma obra de maior dimensão dividida em dois volumes - Norte da China e Sul da China", considerada o primeiro guia turístico da Indochina e do Extremo Oriente.
Trata-se de uma guia turístico destinado ao público que domina a língua francesa e que a partir dos domínios franceses que França possuía nesta época na Ásia - Indochina - tinha mais condições, pela proximidade, para viajar pela China e pelo Japão. Neste volumes surgem textos de vários autores sendo Madrolle o editor. Ele próprio fez a viagem pelos destinos indicados em 1895 e quando regressou a Paris iniciou a publicação de guias turísticos que tiveram mais de 70 edições incluindo 11 em língua inglesa.
"Macau está a 40 milhas sudoeste de Hong Kong. O serviço de vapor é diário entre as duas cidades, com a excepção de domingo; a travessia é de 3 horas. De Macau a Cantão a distância é de 88 milhas; os vapores circulam pelos numerosos canais do delta e fazem escala nalguma cidades chinesas importantes. De Hong Kong a Macau a navegação é bastante interessante através das ilhas que parecem vigiar a foz do Tchou-kiang; aldeias, pescadores, juncos, sucedem-se. Macau aparece com as suas colinas coroadas de fortes da Idade Média. Rapidamente, a cidade distingue-se mais claramente; importantes edifícios de origem monástica, construções pintadas de azul, rosa, verde, amarelo, como nos países mediterrânicos, descem das alturas até às sombras da Praia Grande. O vapor contorna o rochedo sobre o qual repousa o hotel da Boa Vista e chega, por fim, ao porto. À esquerda, a alfândega chinesa da Lapa ou Lipa e, ao fundo da baía, a Ilha Verde. À direita, o cais de Macau e as suas casas com arcadas. Macau é um porto franco, os europeus não têm problemas com as suas bagagens."

Mapa incluído no livro com localização dos hotéis Boa Vista e Hing Ke, e ainda do Palácio do Governo, Palácio de Justiça (Repartições), Igreja de S. Paulo (fachada) e Jardim Camões.

Para além das informações de carácter útil para os viajantes, a obra inclui contexto histórico de cada local recorrendo, neste caso, a textos da autoria do orientalista francês Georges Weulersse (1874-1950).
Seguem-se alguns excertos, apresentando nalguns casos uma tradução.

"La fondation de Macao remonterait à cette époque, mais l'origine et la date de l'établissement portugais varient selon les auteurs.
Si l'on s'en tient aux «Chroniques du Hiang-chan-hien», ce serait en 4553 (d'autres disent 1552 et 1557), que des vaisseaux portugais poussés par un typhon arrivèrent à Macao; les autorités voulurent les chasser, mais les marchands chinois, dans l'espoir d'un gain facile, obtinrent l'admission de ces étrangers sur le terriloire de l'Empire. Ljungstedt, dans son  «Histoire de l'établissement des Portugais en Chine» adopte cette version et, contrairement aux chroniques de Macao, il considère la suppression des pirates par les Portugais comme une légende." (...)

"Macao, 78.627 habitants (en 1896), compte 74.508 chinois, 161 étrangers européens et 3.898 Portugais (dont 615 nés en Europe)" (...)
"Macau, 78.627 habitantes (em 1896), dos quais 74.508 chineses, 3.898 portugueses (615 nascidos na Europa) e 161 estrangeiros europeus. As ilhotas de Tai-pa e Ko-lou-an dependem desta colónia portuguesa"

"On a comparé le site de Macao ù celui de la principauté de Monaco; l'hôtel Boa-Vista représentait le rocher de Monaco; la Praia-Grande, la Gondamine; la Fortaleza da Guia, Monte-Carlo. On pourrait encore ajouter que les joueurs viennent nombreux à Macao tenter les chances du fan-tan (baquan des Annamites).
Le quartier riche est celui de la Praia-Grande, promenade agréable, ombragée, ouverte sur la baie entre Boa-Vista et la «fortaleza de S. Francisco», et terminée vers le N. par un jardin dans lequel des concerts sont donnés. C'est sur ce boulevard que le Tout-Macao vient respirer la fratchéurf se montrer et potiner. Des habitations importantes y eont édifiées : l'Hôtel Hing-kee, le Palais du Gouverneur, le Palais de Justice." (...)

"Tem-se comparado o aspecto de Macau ao do principado do Mónaco: o hotel Boa Vista representaria o rochedo do Mónaco, a Praia Grande a Condamine e o forte da Guia, Monte Carlo. Pode ainda acrescentar-se que os jogadores são numerosos em Macau: o ba-quan, conhecido aqui pelo nome de fan-tan, é um importante rendimento do governo local. Joga-se na rua e nas casas, sem contar com os 16 estabelecimentos que têm o monopólio do jogo. 
A zona rica é a da Praia Grande, agradável passeio, sombreado, ao longo do mar entre o Boa Vista e o forte de São Francisco, terminando a leste num jardim onde se dão concertos aos sábados e quartas-feiras. É nesta avenida que todo o Macau vem respirar a frescura, mostrar-se e coscuvilhar. Aqui ficam os edifícios mais importantes: o hotel King-kee, o Palácio do Governador, o Palácio da Justiça (Repartições)."

Hotéis: 
Boa Vista, com uma bela localização, rua do Tanque do Mainato, 1; King-Kee, bom, Praia Grande, 65. 
Círculo: União. Posto de correio, telégrafo, cabo. 
Consulados: de França (Calçada da Paz), de Inglaterra, dos Estados Unidos, da Holanda, de Espanha, do Sião. 
Transporte: aqui chamam-se riquexós. 
Cultos: católico – catedral Sé, S. José ao seminário, S. Lourenço, etc. 
Navegação: 
Macau a Hong Kong, partida todas as manhãs (excepto Domingo), às 8 h, chegada às 11 h da manhã. Preço: 4 piastras. 
Macau a Cantão, partidas segundas, quartas e sextas, às 7h30m, chegada às 3h da tarde. Preço: 5 piastras. 
Curiosidades: Passeio da Praia Grande; Jardim e Gruta de Camões; Fachada da igreja arruinada de São Paulo.

De Hong-kong à Macao, 40 milles 1/2. Il y a des services à apeur, matin et soir, vers 8 h. m. et 2h . s. dans chaque sens. La raverséc est de 3 11. à 3 h. 1/3. Prix selon les compagnies: p. et 3 p. 
La navigation ne manque pas d'intérêt, on passe à proximité de Lantin et d|iïots qui jalonnent l'embouchure du Tchou-kiang; des pêcheries, des jonquesse succèdent. Macao enfin apparaît avec ses sommets couronnés de vieux forts. «Sur les collines abruptes, parmi des verdures sombres s'élève un phare blanc: c'est le phare Guia, le premier feu européen allumé dans les mers de Chine! La ville entière se déroule devant nous, mollement étendue au fond d'une haie ouverte. Grand front d'arcades colorées en crème, en rose, ou en bleu; terrasses aux balustrades ornées de faïences; toits de tuiles brunes; tours carrées aux coins relevés de clochetons; la large façade de l'Hôpital militaire; le fort Monte, tout noir, qui regarde sur la colline en face le couvent de Santa Sanclia; les tours de la cathédrale auxquelles répondent celles de San Lorenzo; au centre la coupole et le fronton mauves du Club et les grands murs du collège Saint-Joseph; et s'élevant plus haut, la grande silhouette ajourée des ruines de San Paulo, semblables à un arc de triomphe chinois: toute la ville en un instant défilé à nos yeux, toute ramassée, toute petite. 
Dans la haie pas un vapeur; seulement quelques barques de pêche. «Il semble que nous passions. Mais doucement nous tournons: nous doublons une pointe rocheuse, où s'élève une redoute délabrée comme une redoute chinoise. Tout d'un coup un autre fond de ville se découvre: une longue rangée de maisonsbasses à vérandas, d'une uniforme teinte jaune crème; tandis que dans le fond d'une autre baie plus étroite les jonques se pressent. A ce moment unique, Macao donne l'illusion d'une grande ville. Mais voici sur la crête de l'isthme reparaître les remparts du Fort, le portail de San Paulo: Macao se réduit, se replie sur elle-même: elle est toute en façade.»  Weulersee, Chine ancienne et nouvelle. 
Cette partie du port est battue, au S., par la «fortaleza», forteresse, de San Thiago da Barra, près de laquelle se détache la caserne des Hindous de Goa, bâtiment rappelant le style arabe. — Sur le rivage opposé, la douane chinoise de Lappa c. Vers le fond de la baie, l'lha Verde (Ile Verte, Green Island). A droite, les quais de Macao et ses maisons à arcades. Les paquebots accostent aux appontements. (...)

Hôtels: Boa Vista, dominant la ville, 1 rua do Tanque do Mainato, depuis 8 p. — Hing-kee, 65 Praïa Grande, dep. 6 p., petit déj. à 7 h., breakfast à 9.h., lunch à 1 1/2, thé à 4 h., dîner à 7 1/2.
Cercles: Civil ; militaire. 
Pousse (jinricksha): l'heure ou fraction d'il., 10 cents (en ville), et 15 c. (tour de la colonie). 
Chaise (chair) à 2 porteurs: la course, 15 c.; 0 heures, 50 cents: la journée 1 p. 
Poste, télégraphe, câble.
Consulats: de France (Calçada da Paz), d'Angleterre, dos Etats-Unis, de Hollande, d'Espagne, de Siam.
Cultes: 
Catholique: Cathédrale Se; S. Jose au séminaire; S. Lawrenzo; etc. 
Maisons de jeu: 
Etablissements principaux: Wong-hang, et Wong-wo. Le gagnant touche au fantan deux fois sa mise, moins 8 %. S'y rendre le soir.
Navigation: 
Sur Hong-Kong. Par H. C. and M. S. C.; départ de Macao chaque matin (excepté le dimanche), à 8 heures ; arrivée à 11 h. 1/4 du m. Prix 4 p. 
Par la China Merchant, service journalier, dép. à 2 h. du s. ; prix 3 p. 
Par Wingon S. C, dép. chaque jour à 2 h. du s. ; traversée en 3 h. 1/2 ; prix 2 p. 
Sur Canton: Par H. C. and M. S. C, départ de Macao le lundi, le mercredi, le vendredi, à 7 h. 30 le matin: arrivée à Canton à 3 h. du soir. Prix 5 piast. Le repas, 1 p. 1/2, servi à S h. 1/2 le m., à 2 h. le s. 
Par la ChinaMerchant C: le mardi, le jeudi, le samedi matin. Prix 4 piast. 
Chemin de fer: 
Le Gouvernement chinois a accordé, en 1903, au Portugal l'autorisation de construire une voie ferrée de Macao a Canton. 
Industrie: Bouilleric d'opium. Filature de soie. Manufacture de tabac. Brasserie française. Curiosités: 
Promenade Praia Grande, Avenue Vasco de Gama. Tour de la Colonie (3/4 d'h. en pousse). Jardin et Grotte de Camoëns. Portail de l'église ruinée de San Paulo. — Le soir : Maisons de jeu.



No circuito de visita ao território proposto estão locais como o Cemitério dos Parses, o forte de Mong-Ha, a fábrica de cimento da Ilha Verde, o Pagode da Porta do Cerco (Templo Lin Fong), o Jardim e busto de Camões e as ruínas de S. Paulo (o autor atribui a causa do incêndio de 1835 a chineses fanáticos).

Tour de la Colonie. 
En se dirigeant de la Praia vers le territoire chinois, une belle route en corniche domine la mer; elle mène au fort de Guia dans lequel a été élevé un phare. Sur la g., un petit cimetière portugais; sur la dr., celui des Parsis et des musulmans.
L'anse de la Praia de Gacilhas où échoua au XVII siècle un des débarquements des Hollandais. La plage est dominée par la «fortaleza de Dona Maria II».
Près de la route, quelques tombes, avec des inscriptions en anglais, sont du XVIII siècle. Un jardin public sur les pentes d*un mamelon, surmonté dun petit belvédère.
La langue de terre, qui réunit Macao à la terre chinoise, est commandée par la «fortaleza de Mong-ha». La limite du territoire portugais est marquée par une porte imposante : Porta do Cerco, sorte d'arc de triomphe, portant bien en vue llannée 1849. Cette date oàt celle de l'assassinat du gouverneur Amaral (22 août) par des Chinois à la solde des mandarins de Gantoa, elle est celle aussi de la Véritable indépendance portugaise à Macao.
Au delà, les Chinois avaient élevé en 1573, une barrière, aujourd'hui disparue, pour fermer la presqu'île et retenir les Portugais chez eux.
En revenant sur la ville, par la Estrada do Coelho do Amaral: une longue digue mène à Vile Verte (Ilha Verde), où a été élevée une fabrique de ciment. A la naissance de ce remblai, la Pagoda das Portas do Gerco.
On rejoint le faubourg industriel où sont installées une filature de soie, et une manufacture de tabac.
La gloire de Macao est Camoéns. 
Un buste en bronze du poète a été posé sur un socle de flfranit entre d'énormes blocs de rochers, dans le parc de Inspection du matériel de guerre » (...)
De ce jardin, silencieux, planté de grands banians et de frêles bambous, on aperçoit, à travers la feuillée, L'lle Verte et le vaste Océan, mais si on s'avance jusqu'à la terrasse, on voit avec regret, au pied du rempart rocheux, un quartier populeux aux toits toujours gris, aux murs sombres, dans lequel vit tout un monde de Chinois.
Ce lieu paisible fut la retraite de Louis de Camoëns ; c'est là qull termina les Lusiades  poème où il chante les gloires de son pays.
San Paulo, dont il ne reste plus que le portail, est pré- cédé d'un vaste escalier de pierre, qui, autrefois, conduisait la foule recueillie à l'ancienne cathédrale. Saint-Paul, fut bâtie de 1594 à 1602 par des ouvriers japonais dirigés par des jésuites portugais.
Ce monument fut brûlé par des Chinois fanatiques dans la nuit du 27 janvier 1835. Le feu détruisit l'ancien couvent, puis l'intérieur de la basilique, enfin quelques habitations voisines, cependant il laissa presque intacte la façade en granit de l'église avec ses statues, ainsi que les murs latéraux qu'on abattit en 1838.
Les restes de l'église sont du style grec; trois portes sont percées sur la façade; elles sont entourées de piliers d'ordre ionique, continués par autant de colonnes du style corinthien, entre lesquelles ont été ménagées cinq niches. Au-dessus de la porte principale la Mater Dei, dont on lit encore l'inscription. Une statue du Christ, la figure mutilée. A gauche, un navire du xvr siècle, et la Vierge le protégeant. A droite, une Vierge triomphante ayant a ses pieds le dragon. Vers le sommet, la statue de Saint Paul, au-dessus duquel la colombe déploie ses ailes.
Une jolie route, bien entretenue, traverse la presqu'île dans son milieu, c'est l'ancienne «Estrada da Flora», appelée aujourd'hui Avenida Vasco da Gama. (...)

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